L’art en entreprise, une nouvelle dimension RSE sur laquelle miser

La RSE est de moins en moins perçue comme une contrainte mais comme un véritable levier de différenciation et d’attractivité. Cependant, les entreprises n’engagent leur action RSE qu’au travers d’un prisme encore très étroit. Marion Delage, co-fondatrice de Paregrine, nous livre sa réflexion sur une facette encore méconnue du RSE : les vertus de l’art pour l’entreprise.

La RSE ce n’est pas que le développement durable !

« Pour beaucoup, la RSE se résume aux enjeux environnementaux. C’est évidemment très important, mais ce n’est pas tout. Elle s’inscrit dans une vision plus générale.

La RSE s’articule autour de trois grands piliers :

  • l’implication dans les problématiques environnementales : mettre en place le recyclage, réduire sa consommation énergétique ;
  • l’investissement dans les enjeux sociaux : développer des programmes de bien-être au travail, prendre soin de l’ergonomie des salariés au travail ;
  • l’engagement sociétal pour la culture : contribuer au développement économique et culturel, soutenir les artistes.

L’engagement culturel attire de plus en plus les dirigeants d’entreprise

Les entreprises ont bien compris les bienfaits de s’investir aussi dans la dimension culturelle et artistique, pour rayonner à la fois en interne et en externe. En adoptant une démarche responsable, l’entreprise peut espérer véhiculer une image plus positive, plus attractive et plus humaine. L’engagement culturel renforce ainsi son lien de confiance avec ses clients et ses salariés.

Cet engagement entraîne aussi une réduction du turnover du fait d’une motivation accrue des équipes. La fierté d’appartenance et l’engagement se développe avant tout avec le fait de se sentir bien dans son entreprise, mais aussi et certainement surtout grâce aux valeurs qu’elle défend (nous avons tous en mémoire le « don’t be evil » de Google).

L’art en entreprise contribue d’ailleurs à l’amélioration de la productivité, l’esprit d’équipe et le leadership car il donne une dimension sociale aux actions de l’entreprise et du sens à ses valeurs.

Il a donc une double vocation : avoir un impact positif sur la société en agissant pour des causes sociales ou environnementales et améliorer l’image et les ressources de l’entreprise.

L’art rend plus créatif et favorise les idées nouvelles

Afficher fièrement que l’on est engagé dans la promotion d’artistes locaux, que l’on apporte la culture au sein de l’entreprise devient une vitrine positive pour la marque employeur. En effet, exposer des posters mainstream ne remplit aucune fonction, ne procure aucune émotion, ne donne aucune envie, et ne renforce pas le sentiment d’appartenance. Cette décoration plate et sans âme traduit une ambition pauvre et copié-collée, bien loin d’une identité affirmée.

La dimension artistique stimule et nourrit le petit grain de douce folie qui sommeille en nous et qui enrichit notre raisonnement ! De même que le médium est le message, l’agencement des lieux et la scénographie en diront beaucoup. Pour le salarié (qui peut pleinement se l’approprier avec le module de vote Paregrine) comme pour le visiteur.

Plus qu’un simple décor, l’art imprègne d’histoires et d’énergie les lieux de travail. En pénétrant dans un bureau bien décoré, nous nous conditionnons à penser de manière créative, et notre concentration est plus facilement dédiée à ce que l’on fait.

En bref, l’art ouvre des cases créatives, il inspire, il apaise ! Amener l’art en entreprise, c’est de la qualité de vie au travail mais pas seulement. Cette démarche donne l’opportunité d’afficher qui on est vraiment, de susciter les interactions sociales et le partage d’information entre les collaborateurs, tout en contribuant au rayonnement d’artistes français.

Une photo, c’est tellement plus qu’une image, c’est une histoire à raconter aussi bien qu’une expérience à partager. »
Marion Delage, co-fondatrice de Paregrine.

Nous avons co-écrit un article avec l’équipe de Paregrine, Marion, Yves et Vincent, sur les actions qu’ils mènent. Retrouvez-le ici !

About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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