La filière de la communication détient une place majeure au sein du paysage économique et social, en étant notamment troisième contributeur au PIB européen. En France, cela représente 43 000 entreprises. Pour autant, l’export représente 5% de leur chiffre d’affaires. Il s’agit d’un chiffre alarmant qui montre que la filière de la communication ne s’ouvre pas, ou trop peu, à l’international alors que cela doit devenir une priorité, voire une nécessité aujourd’hui, dans un monde hyper-compétitif et mondialisé. Nos concurrents européens se situent de plus en plus sur la scène internationale. Pour s’imposer de manière internationale, il ne s’agit plus seulement de proposer la meilleure offre mais de démontrer une ouverture d’esprit pour découvrir, sur de nouveaux territoires, des produits, des services, des concepts ou des idées permettant d’innover soi-même sur ces territoires. Maximiser sa visibilité devient également primordial pour faire face à de nouveaux concurrents développant des modèles économiques différents.
Bien que cette aventure à l’internationale soit très importante aujourd’hui, il n’est pas toujours évident pour les petites structures de disposer des ressources et des moyens adéquats. C’est une des vocations de certains acteurs institutionnels, que de favoriser la collaboration entre grands groupes et PME pour accélérer cette ouverture vers l’étranger. Ces grands groupes ont en effet un devoir citoyen et un rôle de bienveillance envers les PME. Cet accompagnement peut se matérialiser de 3 manières très simples à mettre en œuvre :
- Améliorer les délais de paiement
- Développer une logique de gagnant-gagnant avec l’Open Innovation
- Amener ses fournisseurs à l’international
Simple et très efficace, voilà peut-être la clé d’une démarche vertueuse, citoyenne et éthique. Ces seules actions ne garantiront pas le gain de nouveaux marchés, mais elles permettront d’ouvrir de nouveaux horizons et de dégager des marges de manœuvre. Restera alors à adresser le bon message au bon marché, découlant d’une meilleure compréhension de cultures différentes.
Au-delà d’un simple accompagnement des grands groupes, il s’agit de développer une stratégie et une politique en matière de management des fournisseurs et de l’innovation axé sur le partenariat pour être agile et flexible.
Dans ce contexte, il s’agit bien de créer un écosystème dans lequel grands groupes et PME/start-ups s’engagent dans un processus vertueux où chacun récolte les fruits des actions menées.