Exception faite des pays qui imposent leurs propres plateformes, des centaines de millions d’internautes utilisent chaque jour les GAFA à travers le monde. Quand vous aurez terminé de lire cet article, des centaines de milliers d’euros d’achats en ligne auront été générés par l’un d’entre eux, un million d’avis émis sur un autre et plus de 500 000 photos partagées grâce à un troisième.
Le numérique ne concerne pas simplement les jeunes générations et « surfer » sur Internet ne vous déconnecte pas du réel, mais au contraire vous y propulse souvent. Les GAFA répondent globalement aux besoins exprimés par des publics très divers et consolident autour de 90% du volume des transactions sur la « toile ». Cela revient-il à considérer que seuls des 10% restants reviennent à leurs concurrents ? Non, bien entendu, mais si les GAFA peuvent se permettre de lancer des dizaines de projets car il suffit d’un ou deux rencontrant le succès pour rentabiliser l’ensemble des investissements, il n’en est pas de même pour les petites entreprises innovantes. Des entreprises françaises réussissent à tirer leur épingle du jeu mais au prix d’une étude précise des habitudes des consommateurs visés et après avoir préparé un business modèle rigoureux. Chaque solution, service ou produit rassemble un public spécifique (âge, sexe, catégorie socio-professionnelles, etc…). La réussite face aux GAFA exige de la souplesse (savoir changer de support, de méthode, de technologie), de la réactivité (répondre rapidement aux avis, négatifs ou positifs, de ses utilisateurs) et d’apprendre continuellement (la technologie est un support pour les utilisateurs, pas une finalité).
Que sont les GAFA et comment se positionner face à elles seront des problématiques parmi celles abordées par les intervenants à la table ronde « une réponse face aux GAFA: la réussite à la française » lors des Chemins de l’innovation #3 qui se tiendra le 17 mai prochain à l’ESCP Europe.
Infos et inscription : http://obs-commedia.com/event/