Modèles de coopération start-ups / grands groupes : les pistes !

Les start-ups françaises connaissent parfois des difficultés à grandir seules plus spécialement à l’international. La coopération entre grandes entre­prises et start-ups ne peut fonctionner que si elle procède d’une volonté commune, correspondant à des intérêts partagés.

C’est pour être plus forts ensemble dans la compétition internationale qu’acteurs, petits et grands, partagent leur expertise, leurs moyens, leurs données voire leur vision stratégique et managériale. Pour faire émerger les champions de demain, grands groupes et start-ups en France doivent monter des synergies fortes, agiles et innovantes pour permettre à l’économie française de réussir dans la compétition internationale. Seule la « culture » des dirigeants sensibilisés aux bonnes pratiques pourra durablement instaurer des relations saines entre start-ups et grandes entreprises et non pas la seule réglementation. Notre économie est beaucoup plus entrepreneu­riale et tournée vers l’innovation, elle est aussi plus « solidaire » tandis que les bonnes pratiques (co-innovation, co-exporta­tion, mutualisation des moyens et des compétences…) sont de plus en plus fréquentes mais pas assez mises en valeur. Le rôle de l’Etat et des donneurs d’ordres du marché public, relayés par des acteurs indépendants, est de permettre aux grands comptes publics et privés de mesurer leurs progrès dans les relations que ceux-ci entretiennent avec leurs fournisseurs. De plus, les grands groupes et les start-ups doivent apprendre à tra­vailler ensemble pour pénétrer davantage les marchés étrangers et innover. L’entraide entre les sociétés doit aussi de plus en plus concerner le capital humain, clé de la crois­sance et de la compétitivité, avec en particulier l’objectif d’accélérer la formation des collaborateurs qui devront tous maîtriser à terme des compétences en rapport avec le numérique. Enfin, des relations innovantes entre les grands acteurs de l’économie et les start-ups innovantes permettent de répondre aux besoins des nouveaux bassins d’excellences que mettent sur pied les régions, les métropoles ou les communautés de commune.

A l’international, les alliances entre grands groupes et start-ups apportent une réponse aux entrepreneurs interrogatifs sur les spécificités des différents marchés.

L’analyse d’un monde économique qui bouge et des enjeux portés par les relations grands groupes/start-ups feront l’objet d’une analyse factuelle et précise par les intervenants à la table ronde « Modèles de coopération start-ups/grands groupes » lors des Chemins de l’innovation #3 qui se tiendra le 17 mai prochain à l’ESCP Europe. 

Infos et inscription : http://obs-commedia.com/event/


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L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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