[INTERVIEW] Des données prêtes à l’usage facilitent le time to market

Rencontre avec David Lantier, Business développeur chez J2S

Observatoire COM MEDIA : Quelles sont les activités de votre entreprise et vos domaines d’expertise ? 

David Lantier : J2S est un éditeur logiciel et qui met à disposition ses solutions sous forme SAAS, c’est-à-dire  accessible via le web sans infrastructure particulière. J2S à deux domaines d’expertise. Le premier dans la gestion des données marketing (produits, voyages, édition, …) et le second dans la mise en forme et la publication (web, numérique, print)

Notre particularité réside dans la capacité des opérations que nous mettons en place pour nos clients d’être partagées entre différents services dans leur entreprise mais également avec des filiales ou des prestataires extérieurs partout dans le monde. Nos solutions facilitent le partage de la donnée marketing entre des structures différentes qui peuvent ainsi coordonner leurs actions.

O.C. : En quoi vous inscrivez-vous dans une démarche innovante (technologie, processus, business modèles), pouvez-vous me préciser vos valeurs distinctives ?

D.L. : J2S est un éditeur de logiciels et l’innovation est au cœur de notre activité (technologies et process).

Nos innovations sont très techniques et nos objectifs sont simples :

– permettre à nos clients et à leurs collaborateurs de travailler à plusieurs sur un même document dans la même entreprise, avec une agence ou une filiale sans tenir compte des distances…

– la facilité afin qu’un utilisateur puisse utiliser un logiciel sans formation, ou avec un setup minimal.

– s’adapter à la diversité des modèles de données. Aucune entreprise ne décrit ses produits comme l’autre comme les profondeurs de description ou les choix d’attributs techniques.

– La souplesse et la polyvalence quand il s’agit de gérer des publications très diverses en s’adaptant aux processus de nos clients.

Quoiqu’il en soit, je pense qu’on arrivera à rédiger des dictionnaires pour bases de données qui permettront d’uniformiser les bases de données. Notre entreprise travaille essentiellement avec des PME et des ETI sensibilisées à l’importance de posséder des bases de données pérennes. Il est certain qu’un grand nombre de ces entreprises n’ont pas encore suffisamment structuré leurs bases de données.

O.C. : Quelles évolutions  a connu le marché depuis ces cinq dernières années et quel est votre point de vue ?

D.L. : Si nous n’avons pas un aperçu forcément chiffré de tout ce qui se passe dans le marché de la communication, nous avons la nette impression que le print, après avoir perdu du terrain, semble se stabiliser. Nous notons également que le web continue d’agréger les données et notamment les données produits. Les portails font beaucoup d’efforts pour prendre le lead sur les fournisseurs traditionnels et se bagarrent pour devenir le site de référence des achats B2C mais aussi B2B. Cette évolution oblige les entreprises à s’occuper désormais de leurs propres données parce qu’elles ont de la valeur. Un nombre croissant d’entre elles vont vouloir gérer avec davantage d’efficacité leur catalogue produit et détailler leurs services et à cette fin, elles sont en pleine démarche de structuration de leurs datas. En conséquence, la gestion de la donnée marketing va encore gagner en importance aussi bien celle qui concerne le descriptif technique d’un produit que sa description littérale. Toutes ces données sont d’autant plus fondamentales qu’elles doivent être utilisées en amont sur tous les canaux. C’est pourquoi, il est stratégique pour une entreprise qu’elle s’applique à mettre sur pied un processus d’acquisition de données qui soit de qualité. La complexité consiste alors à étager les informations afin de n’utiliser que les plus pertinentes pour un secteur, une campagne ou un public donné. Ainsi en France, il n’est pas forcément pertinent de renseigner si une vidéo existe en langue allemande !  Coté print, je pense qu’il restera un média significatif et je ne le vois pas disparaître d’autant plus qu’une base de données efficace facilite une impression rapide des documents en raccourcissant voire en éliminant des étapes de vérification ou de relecture. Des données prêtes à l’usage facilitent le time to market.

Ces transformations devraient relever de l’évolution tranquille mais en pratique au sein des entreprises se posent très souvent des questions autour de la « propriété » des bases de données. Qui en est responsable, qui les gère, comment se décide l’ajout d’une information ? Les chaînes de processus s’en retrouvent bousculées de façon parfois brutale et les métiers modifiés profondément.

O.C. : Quel est votre point de vue sur les actions menées par l’Observatoire COM MEDIA ?

D.L. : J’en ai une bonne impression, l’Observatoire COM MEDIA conduit des actions de qualité avec un réseau d’adhérents et de visiteurs significatif. A chaque fois que J2S s’est déplacée à un évènement organisé par l’Observatoire COM MEDIA, nous y avons fait des rencontres intéressantes.

About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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