[INTERVIEW] Comment aider les entreprises à mieux gérer la diffusion de leurs contenus

Rencontre avec Bertrand Barbet, CMO & Cofondateur de Limber

Observatoire COM MEDIA : A quels besoins critiques répond Limber ?

Bertrand Barbet : C’est en mettant en place des stratégies de marketing de contenu (content ou inbound marketing) dans nos précédentes fonctions, que nous avons imaginé Limber.

En effet, après quelques mois d’activités, nous avons dû faire face à deux problématiques majeures. La première était posée par la taille de notre entreprise qui s’était développée à l’international. Nous nous étions aperçus qu’il manquait une vision globale à nos équipes. Ainsi, les contenus digitaux produits par le siège ou les bureaux à l’étranger, comme les articles de blog, les vidéos, les livres blanc ou les infographies…, n’étaient pas partagés car nous ne disposions pas d’une base centralisant tous ces ressources que nous avions produits ou rassemblés à travers le monde. C’est pourquoi, il arrivait qu’une équipe produise un contenu « from scratch », alors même qu’un travail quasi-identique avait déjà été réalisé par une autre, entraînant par conséquent une perte de temps mais aussi d’argent.

La deuxième problématique consistait à mesurer plus précisément le retour sur investissement des contenus produits. Au-delà d’indicateurs simples comme le nombre de « like », de « retweet » ou de « vues », ce qui intéresse une entreprise est de mesurer le chiffre d’affaires généré par les contenus qu’elle diffuse.

Limber est née de ce double constat. En devenant une plateforme de « content marketing automation », elle s’est fixée comme objectif d’aider les entreprises à mieux gérer la diffusion de leurs contenus. Limber les prend en charge puis les diffuse de manière intelligente sur plusieurs canaux en les valorisant dans le temps.

O.C. : Certaines marques craignent un délitement de l’impact de leurs campagnes avec la multiplication des supports et des messages, en quoi la plateforme Limber peut-elle les aider ?

B.B. : Aujourd’hui, une entreprise ne peut plus se passer des réseaux sociaux pour promouvoir un contenu (article de blog, vidéo, livre blanc, infographie…). Malheureusement, un post sur ces plateformes sociales à une durée de vie très réduite et se retrouve vite « noyé » dans la masse des autres posts. Il est donc crucial de prendre la parole régulièrement, afin de remonter en haut des « timelines » et donc être visible auprès des prospects éventuels.

Limber dispose d’un moteur sémantique unique qui permet, à partir d’un seul contenu, de générer plusieurs posts différents, et de les étaler sur plusieurs jours, semaines ou mois, en fonction de scénarios prédéfinis. Cette stratégie permet d’exploiter au maximum un contenu – qui coûte souvent cher à produire – notamment en augmentant sa durée de vie.

O.C. : Quelle est votre perception sur l’évolution du marketing et de la communication et plus généralement de l’impact de la transformation numérique sur les fonctions et les entreprises ?

B.B. : Jusqu’à présent, les professionnels du marketing multipliaient les pages afin d’optimiser leur présence sur les réseaux sociaux. Ils embauchaient ensuite un community manager, souvent un stagiaire, qui poussait du contenu plus ou moins régulièrement en mode solo. Désormais, il faut être capable d’aller plus loin, en « industrialisant » la diffusion coordonnée des contenus à travers le monde, tout en mesurant leur ROI en temps réel.

L’intérêt, pour un responsable marketing, est de pouvoir justifier les investissements de son entreprise dans cette démarche et de voir son département être objectivement identifié par sa direction générale comme une source de profits générant davantage de leads et de chiffre d’affaires.

O.C. : Y-a-t-il des métiers ou des compétences dont vous avez de plus en plus besoin dans le cadre du développement de Limber ?

B.B. Etant éditeur de logiciel, les développeurs ont une place essentielle dans notre organisation. Les commerciaux ont aussi un rôle précieux, car c’est grâce à eux que notre plateforme est déployée dans de plus en plus d’organisations. Nous portons enfin une grande attention à l’écoute de nos clients, à la remontée d’informations et à l’amélioration permanente de notre outil. C’est la raison pour laquelle nous recrutons dans tous ces domaines !

O.C. : Quel est votre point de vue sur les actions menées par l’Observatoire COM MEDIA ?

B.B. L’Observatoire COM MEDIA via sa Plateforme OPEN’COMMEDIA, est devenue, en quelques semaines seulement, un dispositif essentiel au succès de Limber.

La plateforme nous a tout d’abord permis de décupler notre visibilité auprès de grands groupes, élément capital pour une start-up telle que la nôtre.

Les nombreux événements de grande qualité organisés par l’Observatoire COM MEDIA nous ont également permis d’échanger avec des décideurs marketing et communication que nous cherchions à rencontrer depuis longtemps.

J’encourage toutes les start-ups du monde du marketing et de la communication à s’inscrire à la Plateforme OPEN’COMMEDIA, les bénéfices qu’elles peuvent tirer pouvant se résumer en trois mots : visibilité, networking et business.

About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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