Empreinte.com, témoignage d’un éditeur de solutions logicielles du secteur audiovisuel autour d’une mise en relation par l’Observatoire COM MEDIA

La mise en relation de Dominique Scalia, Président de l’Observatoire COM MEDIA, avec François Caron, fondateur et président de la société Empreinte, s’est déroulée après que ce dernier ait commenté un webinar organisé par l’association. Il souhaitait exposer un blocage qu’il rencontrait après avoir  sollicité un Crédit Impôt Recherche  (CIR). François Caron nous parle de son entreprise et témoigne sur cette rencontre.

Comment est née Empreinte ?

Empreinte est un éditeur français et indépendant de solutions logicielles pour l’édition et la diffusion de contenus audiovisuels (architecture vidéo, webtv, webcast, webinar, vidéothèque, DAM). Nos clients sont des entreprises et des institutions de premier plan qui font de notre entreprise un acteur mondial capable de rivaliser avec ses concurrents pour beaucoup américains.

Mon parcours professionnel remonte aux années 80 et l’apparition des radios libres. Ensuite, j’ai travaillé pour des grandes marques, notamment des filières de l’automobile et du retail, au service de leur production audiovisuelle. A partir du début de la décennie 90, je proposais les premiers CD ROM en France car je percevais déjà l’importance qu’allait prendre le marché de la dématérialisation de la communication et qu’il fallait créer les outils mais aussi former les personnels des entreprises et acculturer leurs dirigeants.

Je fondais Empreinte en 1994 au début de la montée en puissance de l’Internet et nous n’avons cessé depuis d’enchaîner les innovations telles que les premiers webcast live en Europe en 1997 ou les premières « WebTV » en 2000. Jusqu’en 2006, nous étions les seuls en France à proposer aux entreprises des solutions d’information par la vidéo tandis qu’aujourd’hui, ce marché regroupe plus de 50 000 emplois.

Quelles offres propose Empreinte ?

Depuis 2003, nous avons recentré notre activité autour du développement de logiciels facilitant la gestion et la diffusion de vidéos et depuis 2013, nous travaillons pour répondre aux développement des réseaux intranet des grandes organisations qui reposent sur des socles techniques, notamment en matière de sécurité, très différents de ceux du web. Or, la majorité des entreprises, même les plus grandes, n’est pas prête pour utiliser des réseaux intranet à la fois fiables et performants.

Notre offre de service repose sur cinq solutions.

  • Une solution de visualisation adaptée à tous les terminaux,
  • Une solution de diffusion streaming adaptée aux contraintes des réseaux,
  • Une solution de gestion complète (Capture, diffusion, édition, archivage),
  • Une solution ouverte et compatible avec les interfaces de programmation (API) et les webservices,
  • Une solution de diffusion de vidéo universelle ouverte à tous les modes de visualisation.

Bien entendu, les bouleversements causés par la crise de la COVID-19 ont accéléré certaines évolutions des méthodes de travail mais l’utilisation de la vidéo est une tendance de fond qui pose de grands défis techniques pour les entreprises et les institutionnels.

En savoir plus sur Empreinte.com, télécharger la documentation

Cliquez ici pour télécharger la brochure.

Vous avez pris contact avec Dominique Scalia pour déplorer un blocage au niveau de votre demande de CIR. Quel en était le contexte ?

Notre travail de fond est de défricher les solutions open-source afin de trouver celles qui sont en mesure de nous aider à adapter continuellement nos solutions aux exigences légitimes et aux contraintes de nos clients sur site ou en SAAS. Ainsi, notre champ de réflexion est très large car il consiste pour nous à maîtriser l’ensemble de la R&D de nos solutions. Nos investissements dans ce domaine sont primordiaux car nous devons innover d’une année sur l’autre, et c’est pourquoi le Crédit Impôt Recherche est pour nous une nécessité dans un marché très concurrentiel.

Cette année encore, nous avions préparé notre dossier avec minutie mais ce dernier s’est retrouvé bloqué par un rouage administratif qui s’était « grippé ». Lorsque je m’en suis étonné, il m’a été expliqué à mots couverts que cette année, les « gros » étaient payés avant les « petits ». Si cela s’avérait exact, ce serait faire là un mauvais calcul car l’innovation en France est en majorité l’affaire des très petites entreprises avec moins d’une vingtaine de salariés. Cette augmentation du nombre des dossiers contentieux fragilise notre économie et nuit à ses performances.

Tandis que je tachais de trouver une solution à mes problèmes, je m’étais connecté à un webinar organisé par l’Observatoire COM MEDIA sur les conséquences de la COVID-19. « Un de plus » me suis-je dit, mais tandis que les intervenants partageaient leur conviction et analyse, j’ai interpellé par écrit Dominique Scalia pour lui faire part de ma situation partagée par tant de PME innovantes de la filière de la communication. J’ai été rapidement contacté et j’ai pu échanger avec lui avant qu’il ne me mette en relation avec Philippe Berna qui travaille à la Médiation des entreprises sur les problématiques liées à la mission innovation. J’ai pu apprécier son sens de l’écoute et sa compréhension des enjeux de notre dossier qui fut ainsi rapidement débloqué. Son engagement à nos côtés a payé.

Bien entendu, j’en suis ravi pour mes collaborateurs et moi-même, mais au-delà de notre cas personnel, j’en appelle à un changement de paradigme de la part de l’Etat sur le financement de l’innovation en France pour qu’il pousse davantage toutes nos entreprises à collaborer entre elles sans opposer les « grandes » et les « petites » ou bien les « jeunes » et les « anciennes ».

J’ai eu l’occasion de remercier Dominique Scalia pour son intervention et sa mise en relation avec Philippe Berna et décidé d’adhérer à l’Observatoire COM MEDIA. Nul doute que je participerai au débat comme je l’ai toujours fait avec bienveillance mais aussi souci de transparence et de vérité.

About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.