#Babbler, redonner sens à la relation presse

Rencontre avec Sarah Azan, co-fondatrice de Babbler

Quelle a été la genèse de Babbler ?

J’ai fondé Babbler avec ma sœur Hannah en 2013 d’un constat marché. Moi-même, je suis attachée de presse de formation. J’ai exercé ce métier pendant presque huit ans et je continue de l’exercer par procuration à travers la plateforme. Nous sommes juste parties du constat que l’écosystème médiatique est complètement digitalisé et s’est transformé avec l’apparition de nouveaux supports de communication et la montée en puissance des réseaux sociaux considérés comme des médias à part entière. Les marques ont un besoin de notoriété plus grand, puisqu’il leur faut toucher davantage de cibles que précédemment, tandis que les outils à destination des communicants n’ont pas vraiment évolué pour répondre à leurs nouvelles contraintes. Résultat : le communicant qui veut s’adresser aux médias n’a pas les moyens nécessaires pour adapter ses méthodes de travail à celles de ses interlocuteurs directs qui ont déjà changé leur comportement et modifié leurs demandes.

A quelles problématiques répond Babbler ?

Il s’agissait pour nous d’apporter une solution permettant aux échanges entre les journalistes et les marques d’être à la fois plus rapides et réactifs notamment en facilitant la mise à disposition des contenus et leur utilisation. Face à la multiplication des points de contact sur le web, un responsable des relations presse doit être capable d’entretenir une relation suivie non plus avec une dizaine de journalistes mais des centaines ! A ces derniers, il lui faut rajouter les influenceurs qui n’ont pas les mêmes besoins. Enfin, les journalistes « sur-sollicités » reçoivent un nombre toujours croissant de mails qu’ils n’ouvrent plus.

Nous avons matérialisé avec Babbler une plateforme sociale qui répond aux problèmes posés par cette analyse grâce à une interface très simple d’utilisation.

La marque se crée un profil sur Babbler comme sur d’autres réseaux sociaux. Elle y centralise tous ses contenus à destination des médias. La marque dispose ainsi d’une sorte de « newsroom », un lieu de rendez-vous pour les journalistes où ils peuvent trouver du contenu 24/24h et 7/7j.

Dans un deuxième temps la marque invite les journalistes de son choix à la suivre sur Babbler.  Le journaliste qui accepte l’invitation devient un « follower » de la marque afin de suivre ses actualités en temps réel. Il s’installe une relation saine où la marque n’a pas à « pousser » de l’information vers le journaliste qui peut chercher les informations dont il a besoin au moment qu’il juge opportun.

La troisième étape voit notre algorithme de matching collaboratif rentrer en jeu. Dès qu’un journaliste s’inscrit sur la plateforme, il définit ses domaines d’intérêt et les types de profils qui l’intéressent. Notre solution va lui présenter toutes les marques qui correspondent à ses centres d’intérêt. En même temps, chaque marque enrichie sa communauté de journalistes au fur et à mesure.

Ces trois étapes consistent à  centraliser les contenus, simplifier les échanges de la marque avec sa propre  communauté de journalistes et développer cette dernière à travers un matching collaboratif. Il en découle la découverte régulière de nouveaux journalistes intéressés par les thématiques de la marque.

La plateforme étant digitale, elle dispose de statistiques sur les notifications qui apparaissent en temps réel. Il est ainsi possible pour une marque de suivre les journalistes qui sont venus visiter son profil et télécharger ses contenus. Il lui est possible de déduire lesquels sont les plus pertinents et connaître les cibles médiatiques avec lesquelles elle a le plus d’échanges. La marque dispose de reporting lui permettant d’ajuster sa stratégie de manière beaucoup plus régulière et d’être alignée avec les attentes de sa communauté.

A qui s’adresse Babbler ?

Nos cibles sont triples. Nous travaillons à la fois avec des start-ups qui cherchent chez nous à consolider leur communauté de journalistes. Elles sont souvent des toutes petites structures avec des projets très intéressants et des contenus de qualité mais qui n’ont pas forcément des contacts avec les médias. Elles ne savent pas forcément comment s’y prendre pour accéder à une communauté ciblée de journalistes. Elles trouvent avec Babbler un outil rapide et facile.

La deuxième cible comprend les grands comptes qui disposent déjà de beaucoup de contenus et d’un réseau de contacts bien fourni mais manquent d’un outil pour optimiser leur temps de travail et accroître leur efficacité.

La troisième typologie de clients concerne les agences de communication RP dont les consultants gèrent entre 5 et 10 clients chacun. Elles ont besoin d’une solution pour centraliser tous leurs clients, gagner du temps au quotidien dans leurs échanges avec les journalistes et développer pour les marques qu’elles accompagnent leur réseau de médias.

Avec Babbler nous proposons un outil à destination des communicants qui nous positionne comme un acteur au cœur des stratégies de communication des marques à destination des médias. Nous en assurons la confidentialité tout en apportant aux marques qui le demandent notre expertise par le biais de nos account managers dédiés qui les accompagnent dans l’intégration de notre solution dans leur  stratégie de communication. Nous disposons  d’une vision globale du marché de la relation presse et de ses tendances.

Avec Babbler, la relation avec les médias n’en prend que plus de sens pour l’intérêt mutuel de tous.

Babbler est présente sur la plateforme innovation OPEN’COMMEDIA :
http://obs-commedia.com/plateforme-innovation/item/babbler-sas/

Le site de Babbler

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About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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