Se repérer parmi les dispositifs d’aide au financement en France

En quinze ans, le soutien financier à l’innovation par les pouvoirs publics a doublé en euros constants.

Toutefois, le soutien public, aussi important et bien ciblé soit-il, ne fait pas tout. L’aide au financement aux entreprises innovantes, se caractérise par une profusion d’instruments et de dispositifs, on en dénombre plus d’une soixantaine à ce jour,  qui visent les objectifs suivants : augmenter les capacités privées de R & D; accroître les retombées économiques de la recherche publique; développer les projets de coopérations entre acteurs ; promouvoir l’entrepreneuriat innovant; soutenir le développement des entreprises innovantes. Il est également constaté une « évolution marquée des modalités de soutien ».

Les incitations fiscales, pour l’essentiel le CIR, ont fortement augmenté au détriment des aides directes. Le pays a également connu une réorganisation institutionnelle à l’échelon national avec la mise en place de deux grands acteurs : le Commissariat général à l’investissement (CGI), qui gère les Programmes d’investissement d’avenir, et la Banque publique d’investissement a pour objectif de financer les efforts d’innovation des entreprises.

Enfin, les régions, plus particulièrement depuis la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), s’affirment comme des acteurs importants des politiques d’innovation notamment en matière d’aides directes.

Les dispositifs en faveur du financement des entreprises innovantes ne manquent pas mais méritent d’être expliqués ce à quoi s’appliqueront les intervenants à la table ronde « Financement, les clés de la réussite » lors des Chemins de l’innovation #3 qui se tiendra le 17 mai prochain à l’ESCP Europe.

Infos et inscription : http://obs-commedia.com/event/


About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.