Pour rappel : Dans le cadre des études réalisées par l’Observatoire COM MEDIA en partenariat avec Altarès, notamment l’économie de la communication globale, la filière de la communication est composée de 81% de TPE/PME (base 35 944 entreprises analysées représentant un CA de 35.8Mds €).
L’Observatoire COM MEDIA ainsi que l’écosystème de la communication globale félicitent Pierre Pelouzet pour sa nomination en tant que Médiateur de l’Innovation.
Découvrez l’article du Figaro :
La médiation inter-entreprises, qui règle les différends entre donneurs d’ordres et fournisseurs, élargit désormais son champ d’intervention aux innovations.
C’est un vrai espoir pour les PME! Le médiateur inter-entreprises, qui règle déjà nombre de litiges (délais de paiement imposés par les grands groupes à leurs fournisseurs, ruptures de contrats…) va désormais défendre aussi leurs innovations. «Toute PME victime d’un détournement de brevet doit s’adresser à la médiation», exhorte Pierre Pélouzet, son président.
Et c’est un fait, «les grands donneurs d’ordres intègrent parfois des clauses dans les contrats pour qu’une PME leur vende son savoir-faire, en plus du produit qu’elle fabrique», explique Philippe Bouquet, PDG d’Atos (400 salariés), spécialisée dans la tôlerie fine pour les télécoms ou l’aéronautique, et secrétaire général du Comité Richelieu. La médiation pourra désormais intervenir pour faire respecter ses droits.
Service gratuit pour les entreprises, la médiation mise sur la confidentialité et la rapidité. Le médiateur place les parties adverses face à face, fait sortir les rancunes, puis cherche une solution amiable. Les résultats sont encourageants: sur 1000 dossiers reçus chaque année, 80% trouvent une solution.
Autre difficulté des PME: l’obtention du crédit d’impôt recherche (CIR) et les contrôles fiscaux qu’il déclenche souvent. Freddy Baudinet président de Trekk, une PME (30 salariés) spécialisée dans le cloud computing, explique qu’après 8 dossiers de demande de CIR entre 2006 et 2010, il a reçu un contrôle fiscal en 2012, suivi d’un redressement. «On est totalement démuni. Impossible de trouver les bons interlocuteurs à Bercy ou au ministère de la Recherche», explique-t-il, regrettant de perdre beaucoup de temps et d’avoir été contraint de ralentir sa R & D. Même expérience chez Sealock, PME du nord de la France spécialisée dans les colles industrielles sans solvant. Après avoir perçu quelques centaines de milliers d’euros au titre du CIR, elle a fait l’objet d’un contrôle fiscal en septembre dernier, toujours en cours. «Je ne sais toujours pas s’ils vont récupérer le CIR qu’ils nous ont versé. En attendant, je bloque mes investissements», explique son président, Jean-Marc Barki. Là encore, le médiateur sera l’interlocuteur des PME et «mettra de l’huile dans les rouages», affirme Pierre Pélouzet.
Enfin, le but est aussi de permettre aux PME innovantes d’avoir un accès plus large aux marchés publics. À commencer par les hôpitaux, qui représentent 18 milliards d’euros de commande publique. «On va leur causer!», a promis Arnaud Montebourg jeudi, le ministre du Redressement Productif, jugeant «anormal que des PME, qui vendent leurs produits aux hôpitaux étrangers, ne soient pas choisies en France, car étant très innovantes elles ne peuvent pas être mises en concurrence».