Internet est un moyen de communication qui permet de fidéliser et de tracer facilement les audiences déjà captées mais les chefs d’entreprises auraient tort de tenir les médias traditionnels (radio, presse, télévision et affichage) pour obsolètes et dépassés. Au contraire, ils sont toujours très performants pour générer des leads et conquérir des nouveaux marchés. La télévision en particulier se décline bien sur les supports digitaux et il est possible désormais d’y optimiser des campagnes de communication avec du drive to store ou du drive to web. Almamy Sylla, co-fondateur de Furycom, explique pourquoi.
Télévision et Internet forment un duo gagnant en matière de notoriété
La télévision et Internet sont très efficaces ensemble avec des consommateurs devenus « multi devices » et des adeptes du multitasking.
La télévision demeure le média phare pour les marques en quête de notoriété et les gros annonceurs lui sont toujours fidèles aussi bien que les principaux acteurs du digital. Ce média est le seul à grande échelle qui puisse combiner le visuel et le son.
Pourtant, la publicité à la télévision n’est plus réservée aux grandes entreprises depuis l’arrivée de la TNT et d’Internet. Avec l’évolution des chaînes gratuites qui se sont rajoutées aux chaînes hertziennes, les entreprises de taille intermédiaire sont ciblées par les régies autant, si ce n’est plus, que les grandes entreprises. En effet, de plus en plus d’entre elles ont mis en place un service spécifique qui s’adresse aux agences indépendantes pour combler les espaces de publicité. Ces dernières ont ainsi accès à des plages de diffusion moins onéreuses que les prime times mais qui n’en sont pas moins pertinentes pour les petites structures comme les start-ups. Il est certain que si les grands annonceurs disposent des budgets pour multiplier les spots durant des semaines voire des mois et « brasser large », les PME et les TPE sont obligées de définir en amont une stratégie ciblée vers les publics les plus en adéquation avec leurs produits ou offres de service. Elles doivent également veiller à viser une audience proactive d’autant que beaucoup font l’amalgame entre la cible marketing (à qui vend-on ?) et la cible de communication (à qui parle-t-on ?).
Simplifier l’accès des PME et TPE aux chaînes de télévision
Les chaînes de télévision traditionnelles ont modifié leurs grilles tarifaires de leurs espaces publicitaires. Même si des régies proposent des solutions adaptées aux dirigeants des petites et moyennes entreprises, beaucoup d’entre eux sont encore persuadés que la pub TV n’est pas accessible car trop chère et surtout trop compliquée. Ces entreprises n’ont pas la structure, le temps et les ressources pour mettre sur pied une campagne complète destinée à la télévision (création, conseil stratégique, achat d’espace). Grâce aux nouvelles technologies, il est possible désormais, et Furycom s’y emploie, de proposer aux plus petites entreprises, dont les start-ups, des packages qui réunissent toutes ces prestations. Il leur est possible désormais de bénéficier à partir d’une dizaine de milliers d’euros de la création d’un spot publicitaire, d’un conseil stratégique, de deux semaines de communication à raison de deux à trois diffusions par jour de 12 à 15 secondes sur une chaîne déterminée comme une chaîne info. Il est possible de toucher selon l’actualité plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs. De plus, il est souvent proposé aux annonceurs des remises supplémentaires lorsqu’ils communiquent pour la première fois sur une chaîne.
Bien entendu, les mêmes règles s’appliquent aux spots TV que pour d’autres supports, notamment le respect des éléments de langage et de la charte graphique.
Ces spots peuvent aussi être déclinés sans difficulté sur d’autres supports comme des réseaux sociaux (vidéo) ou des sites (incrustation).
Attention à bien gérer les retombées d’un passage à la télévision
Après une campagne de communication à la télévision, une PME doit s’être assurée d’avoir mis en place les infrastructures techniques et humaines capables de répondre à un afflux de demandes de renseignement sous peine de devenir la victime d’un « bad buzz ».
Au final, à l’heure d’Internet et du multi média, plus que jamais, l’avertissement « vu à la télé » fonctionne toujours et constitue un argument commercial qui demeure pertinent.
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