Si le consommateur est bien celui qui décide, alors écoutons-le un peu plus


L’étude de l’Observatoire COM MEDIA sur l’efficacité des moyens de communication réalisée par TNS Sofrès

Eric TROUSSET
Président de BALmétrie

Les logiques d’approche en silos, les segmentations de type média/hors média, sont obsolètes car internet a cassé ces frontières pour le bien de l’efficacité des communications. Comment imaginer qu’une équipe CRM ne parle pas à celle en charge de la publicité ? Comment imaginer que la promotion agisse sans concertation avec le branding ? Marketing, communication et ventes sont-ils bien toujours en phase ? Pas sûr, et nous avons tous des cas d’une approche en silo, qui au final aura coûter très cher à l’annonceur. Car tout au bout de la chaîne c’est bien un seul et même consommateur qui reçoit des contacts, qui en perçoit ou pas l’intérêt et qui décide.

Or, il existe depuis bien longtemps des études dites de points de contacts qui s’intéressent au consommateur. Et force est de constater qu’il y a beaucoup à apprendre de la perception de ce dernier. Certes, ce n’est pas à lui que l’on demandera d’arbitrer les budgets entre canaux de communication, mais c’est bien à partir de sa plus ou moins bonne perception de l’intérêt de chacun (pour l’informer, lui donner une bonne image et l’inciter à acheter) que la marque doit fonder sa stratégie de communication.

Et c’est aussi dans cette logique consommateur que le GIE Balmétrie dont l’Observatoire Com Media est un membre fondateur, que l’interprofession s’est intéressée aux lectures des différents canaux du média courrier. Et là encore l’étude des consommateurs est riche d’enseignements qui ne peuvent qu’aider à réaliser les bons arbitrages.

Si le consommateur est bien celui qui décide, alors écoutons- le un peu plus.

About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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