Les prospectus ne comptent pas pour des prunes

Balmétrie, un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) qui rassemble La Poste, MEDIAPOST, MEDIAPOST Publicité, Adrexo, le SNCD (Syndicat National de la Communication Directe), l’Observatoire Com Media et le CRTM (Club de Recherche Tous Médias), réagit à l’offensive de l’UFC Que Choisir qui a dénoncé il y a 3 jours l’augmentation des imprimés sans adresse dans les boites aux lettres, ciblant notamment Carrefour et Leclerc comme principaux émetteurs. Le Gie rappelle que près de 80% lisent des prospectus chaque semaine.

Balmétrie, organisme qui a mis en place la première mesure de l’audience des imprimés publicitaires veut battre en brèche la vision restrictive diffusée ces derniers jours dans les médias. Sur la base d’une vaste étude menée en 2011, Balmétrie rappelle que l’imprimé publicitaire reste un média très lu par les Français : 77% de la population française (39,5 millions d’individus) lit au moins un imprimé publicitaire, en moyenne, sur une semaine. Ce qui traduit selon le GIE «un réel intérêt pour ces « prospectus » distribués en boîte aux lettres ». Et ce chiffre est stable entre 2012 et 2013.

Le nombre moyen d’imprimés lus par semaine, s’élève à 7,4.  Et 15% des imprimés publicitaires sont lus attentivement, 38% sont regardés et 47% sont survolés.

Enfin, indique toujours Balmétrie, à fin 2013, 15% des foyers français ont fait le choix de mettre un autocollant « Stop Pub » sur leur boîte aux lettres. « Ce chiffre progresse au fil des ans, mais rappelons qu’aucun autre média ne permet de choisir de recevoir ou non, de la publicité », souligne l’organisme.

 

Autre indicateur important selon le Gie, « le courrier est considéré comme le média préféré des Français pour recevoir de la publicité, devant la télévision et la presse magazine. Internet arrive en 4ème position. » Enfin dernier point souligné par Balmétrie, l’imprimé est le 3ème média dans les dépenses des annonceurs avec 2,91 milliards d’euros dépensés en imprimés publicitaires en 2013**, ce qui représente moins de 10% de leurs dépenses globales en communication. L’imprimé publicitaire se place ainsi derrière les dépenses en télévision (3,84 milliards d’euros) et en mailings (3,77 milliards d’euros).

« Ces dépenses effectuées en France nourrissent l’économie, d’une part au travers de la création d’emplois (plus de 50 000 travailleurs dans la distribution d’imprimés) et d’autre part par la contribution au développement de l’activité », conclue Balmétrie.

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L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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