La dématérialisation de la propagande électorale ne sera pas pour 2017

Jeudi 3 novembre dernier, la Commission des Finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire a supprimé la réforme de la propagande électorale imprimée.

Le 15 septembre 2016, le support de presse Les Echos annonçait que le gouvernement était prêt à dématérialiser les professions de foi pour les élections à la présidentielle et législatives de 2017.

Avec un coût estimé à 215 millions d’euros pour les 2 scrutins, un rapport mené par Bercy et le ministère de l’Intérieur a révélé que le dispositif était inefficace puisqu’un certains nombre d’électeurs ne recevait pas les professions fois. De plus, ce rapport concluait sur l’impact environnemental très négatif (en 2012, l’envoi des scrutins papier a représenté l’équivalent de 105 hectares de forêt).

Toutefois, les arguments en faveur du maintien de la propagande envoyée au domicile sont importants. La fracture numérique est encore trop présente en France pour que chaque foyer puissent recevoir par mail les scrutins (20% des Français n’ont pas accès à Internet).

Par ailleurs, et cela concerne notre filière de la communication et plus particulièrement les secteurs de l’imprimerie et du routage, l’impact économique aurait été désastreux pour nombre d’entreprises locales.

Lors de cette séance, bon nombre de parlementaires n’étaient pas favorable à la dématérialisation mais tous ont souligné que celle-ci est inéluctable dans les années à venir.