[Vidéo] Entrepreneurs, revendiquez et valorisez vos efforts de recherches

On distincte l’effort de recherche et le développement. La recherche en entreprise a pour objectif l’acquisition d’une compétence et des connaissances scientifiques ou techniques nouvelles.

Le développement est la mise en application de résultats de recherche ou d’autres connaissances acquises, à des projets ou à la conception en vue de la production de solutions nouvelles ou fortement améliorées avant le commencement d’une production ou d’une utilisation commerciale.

En conséquence, les frais de recherche et développement sont des dépenses engagées en vue d’aboutir le plus souvent à une immobilisation. Cependant, des professionnels du chiffre conseillent aux Start-ups de ne pas immobiliser leurs frais de recherche et de développement pour ne pas s’exposer au risque de présentation de bilan frauduleux. La conséquence de cette position est une consommation de fonds propres accélérée qui conduit à éloigner tout partenaire financier, et à leur refus d’apporter des concours bancaires. Les réglementations européennes et françaises, les bonnes pratiques et les évolutions à venir constituent un sujet complexe et opaque pour des non spécialistes de la finance comme le soulignait Pierre-Nicodème Taslé, président de Beebuzziness.

Un grand nombre de chefs d’entreprise restent perplexes devant les conseils, parfois différents ou même contradictoires, des acteurs au service des entreprises : expert-comptable, consultants, pouvoirs publics, banques ….  Quant aux financeurs, ils ont souvent du mal à analyser la solution disruptive d’une start-up.qui ne repose sur aucun « état de l’art ». Ainsi, le crédit d’impôt recherche ne tient pas compte des revenus futurs d’une solution mais sa pertinence est déterminée par une étude complète de l’existant. Une start-up peut-elle prétendre à ces financements et si non, pourquoi ? Comment les banques lisent-elles ces écritures comptables ? Quelle est la position et la lecture de Bpifrance, spécialiste historique du financement de la recherche en France ? Son regard doit être à la fois positif et critique. Positif en favorisant la prise de risque d’une R&D potentiellement créatrice d’une activité commerciale et critique en demeurant objectivement sur le plan de la trésorerie.

Il apparaît clairement qu’il existe un déficit d’information des chefs d’entreprises et que l’accompagnement doit être amélioré. Les dispositifs financiers mériteraient de davantage de cohérence mais certains qui ont prouvé leur efficacité sont trop peu utilisés. C’est pourquoi les chefs d’entreprises doivent utiliser plusieurs dispositifs leur permettant de rationaliser leur trésorerie sur plusieurs années en associant les financements rapidement disponibles et ceux qui mettent un, deux voire trois années pour être accordés. .

Le Comité Richelieu et l’Observatoire COM MEDIA ont souhaité apporter des premières réponses aux créateurs d’entreprises innovantes avec l’organisation de cet atelier. Les intervenants échangent ses outils nécessaires pour passer le cap de la recherche fondamentale jusqu’aux premières utilisations pratiques et mises sur le marché.

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L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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