[Vidéo] Data : Organiser le chaos, créer les solutions pour réussir

Le big data (data collectées tous azimuts + traitements algorithmiques) devient de plus en plus volumineux et pose des questions quant au traitement des informations qu’il contient. Il contribue à améliorer et étendre la connaissance globale que les entreprises ont de leurs clients et de leurs comportements. Pour le marketing, l’enjeu est d’en retirer de nouvelles stratégies de segmentation et de ciblage. Au-delà de ces opportunités, beaucoup d’entreprises se posent des questions face aux défis qui leur restent à relever. Ainsi, un tiers d’entre elles en France est à d’ores et déjà rentré dans un processus structurant autour d’un projet data,

La majorité des entreprises fait appel à des fournisseurs de services de data marketing qui exploitent ces techniques à grande échelle. La difficulté pour les marques est de bénéficier d’informations utiles en rapport avec leur activité et de ne pas se laisser distraire par des données parasites inutilisables. Les marques doivent prioriser les informations en leur possession, savoir utiliser les données déjà acquises, les qualifier et les rendre accessibles à tous les utilisateurs concernés qui n’ont pas forcément les mêmes besoins.

En interne, c’est souvent le chaos qui prédomine tant les ruptures à mener sont rapides et souvent faites par la force des choses comme l’expliquait Bertrand Beaudichon, président fondateur de MediaPlus en ouverture de cette conférence.

Les professionnels de la communication ne font pas exception à la règle et doivent adapter leur sourcing aux exigences de leurs clients. Nettoyer la base de données, réconcilier des data disparates, contourner des silos, révéler le potentiel des données clients, piloter en temps réel des opérations et modéliser le mix marketing sont parmi les nombreux chantiers à mettre en place.

Il est impossible pour une entreprise de réussir une telle mutation avec un taux de réussite de 100%, c’est pourquoi chaque échec se doit d’être analysé dans une démarche de « test & learn » voire de « fail & learn ». Xavier Cardon, co-fondateur de Sutter Mills, précisait combien la réussite d’une structure en mode exploratoire nécessitait l’intelligence collective de ses équipes en interne et celle aussi de ses clients historiques.

Si l’échec ne doit pas être ignoré mais documenté, chaque réussite doit être fêtée à sa juste valeur expliquait Bruno Luirard, fondateur de La voie des Hommes, Se posent alors des questions liées au respect de la vie privée ou des limites d’une utilisation déontologique des sommes d’informations collectées à travers le net.  Le Big Data  bouleverse les business modèles et pour qu’il ne devienne pas un Big Brother, les règles et les lois connaissent déjà leurs propres mutations. Nul ne sera alors censé les ignorer sous peine d’en payer un prix de plus en plus élevé.

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L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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