L’UNIMEV publie un manifeste pour rappeler l’importance économique du secteur de l’événementiel

L’Observatoire COM MEDIA a toujours porté le secteur de l’événementiel comme un maillon de première importance de l’ensemble de la chaine de valeur de la filière de la communication et c’est pourquoi elle donne la parole à l’UNIMEV (Union Française des Métiers de l’Événement) en la personne d’Anthony Faure, son Directeur Marketing et Innovation.

En quoi consiste l’UNIMEV et quelles sont ses missions ?

L’UNIMEV est l’organisation professionnelle représentative de l’ensemble des acteurs de la rencontre événementielle. De la conception à la production en passant par l’hospitalité événementielle, elle rassemble toutes les spécialités de la filière – soit 90 % du marché en France.

Les missions principales de l’association :

  • ▶▷ Promouvoir l’utilisation des événements organisés professionnellement,
  • ▶▷ Favoriser la mise en place d’un environnement porteur,
  • ▶▷ Défendre les intérêts des acteurs de la profession,
  • ▶▷ Offrir aux adhérents des services sûr mesure afin de les soutenir dans leurs activités, leur croissance et leur compétitivité.

Ses actions sont entièrement vouées à accompagner le développement et la professionnalisation des métiers de l’événement dans une démarche de qualité et d’excellence.

En étroite collaboration avec les pouvoirs publics, l’enseignement supérieur et ses associations partenaires, elle s’engage dans l’attractivité et la réinvention de ses métiers autour de l’innovation, de l’expérientiel et du durable.

UNIMEV représente plus de de 400 entreprises-membres, organisateurs de foires, de salons, de congrès et d’événements sportifs, gestionnaires de sites d’accueil et prestataires de services. Principalement des TPE/PME, l’Union compte aussi plusieurs champions internationaux. Elle accueille également en son sein des associations qui adhèrent en leur nom propre de façon à pouvoir faire bénéficier à leurs adhérents des services exclusifs d’UNIMEV. Elles participent aux travaux de l’Union et siègent au Conseil d’Administration.

Quelle est la situation du secteur de l’événementiel au regard de la crise de la COVID-19 ?

Le secteur de l’événementiel est en grand danger. Il est LE grand oublié des prises en compte gouvernementales. Pourtant, les appels du pied (Communiqués et retombées presse, tribune du collectif dans Le Monde et Le Parisien le 3/12…) et les entretiens auprès des cabinets ministériels concernés ont été et sont encore nombreux.

Premier à fermer le 5 mars, le secteur événementiel sera le dernier à rouvrir, et encore la perspective du 20 janvier prochain est-elle hautement hypothétique car conditionnée à des curseurs sanitaires et hospitaliers ainsi qu’à des normes instables et peu adaptées aux contraintes d’organisation des événements.

La situation des entreprises de l’événementiel et donc des salariés est très gravement menacée par 10 mois continus d’interruption d’activité liée à des mesures de fermeture administrative et d’instabilité réglementaire chronique privant de toute visibilité, sécurité juridique et économique. La fermeture brutale de nos activités a conduit à une chute vertigineuse de nos chiffres d’affaires estimée à plus de 80%. L’année 2020 a été catastrophique et 2021 s’annonce sous les mêmes auspices faute de perspectives claires ou crédibles. 55% des dirigeants d’entreprises de notre secteur que nous avons interrogés déclarent que le pronostic vital de leur entreprise est engagé à moins de 6 mois.

En quoi consiste ce manifeste ?

À travers ce Manifeste, nous souhaitions démontrer, études et productions intellectuelles à l’appui, la puissance d’entrainement et de déclenchement de cette filière en termes de :

• Levier économique & d’industrialisation des territoires,

• Effet sur la confiance (dans les affaires, dans le débat public,…),

• Transformation des modes de production pour répondre aux enjeux écologiques et sociaux,

• Résonance de messages positifs à diffuser au plus grand nombre,

• Aménagement territorial par le matériel (infrastructures) et l’immatériel (la fierté pour les habitants de vivre dans un territoire qui rayonne par l’événement),

• Formation à des métiers et savoir-faire techniques favorisant l’inclusion,

• Production d’intelligences permettant à la recherche et l’innovation d’avancer,

• Recréation de lien entre les acteurs sociétaux (des entreprises aux citoyens, en passant par le politique),

• Moments de bonheur pour les publics,

L’objectif est alors de sensibiliser les écosystèmes politiques, médiatiques, économiques et industriels à la puissance d’entrainement des événements, et de montrer qu’en parallèle de chercher à préserver son présent, la filière cherche à conquérir son avenir.

A travers ce Manifeste, l’idée est de poser une vision de la société et de ses enjeux et d’exprimer en quoi l’événement souhaite être utile au Bien Commun.

EN SAVOIR PLUS SUR LE MANIFESTE ET LE TELECHARGER

Quels sont les besoins et les pistes de réflexion des acteurs du secteur pour l’année 2021?

Au-delà des besoins d’être accompagnés financièrement par les autorités publiques le plus longtemps possible (accès au fonds de solidarité, activité partielle prolongée et adaptée au rythme événementiel, défiscalisation des investissements dans la filière,…), ses entreprises réagissent en expérimentant et réfléchissant sur leur nouvelle valeur ajoutée :

  • Nouveaux services à offrir (contenu, adressage marketing, mise en relation qualifiée toute l’année,..)
  • Nouvelles offres digitales (marketplace, plateforme de streaming, site internet,…)
  • Nouveaux formats possibles demain (plus petits et territorialisés, hybrides, nouveau design de rencontre,…)
  • Inscription des événements dans les causes sociétales (environnement, éducation, inclusion,…)
  • Nouveaux modèles économiques

 

About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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