Entreprises : Missions et Raisons d’être, débats et échanges le 14 mai 2019

L’événement « Entreprises : missions et raisons d’être » se déroulera le 14 mai 2019 à partir de 8h30 au Lemnys du Groupe La Poste (9 rue du Colonel Pierre Avia, 75015 Paris.

Muriel Barnéoud, Directrice de l’Engagement Sociétal chez Le Groupe La Poste, membre du Conseil d’Administration de l’Observatoire COM MEDIA, co-dirige le groupe de travail dédié aux RSE. Elle présente le contexte et quelques sujets qui seront abordés durant cette matinée.

Dans quel contexte s’inscrit cet événement du 14 mai prochain ?

Le Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des entreprises (loi PACTE) est en cours de discussion aux parlements. Parmi les évolutions induites par le PACTE, le Code civil et le Code de commerce seront modifiés afin de renforcer la prise en considération des enjeux sociaux et environnementaux dans la stratégie et l’activité des entreprises. Sans préjuger du texte final, nous voulons nous inscrire dans la préoccupation qu’expriment nos concitoyens de voir mieux associés l’économie, le social et l’environnement.

Au cours de cette matinée, nous expliquerons de quoi il en retourne lorsque nous parlons d’entreprise à mission dans le PACTE et nous proposerons des premières pistes opérationnelles à destination des entreprises afin qu’elles puissent facilement intégrer ce concept dans leur ADN. Nous recueillerons également les témoignages d’institutionnels et d’entrepreneurs ayant agi en ce sens.

L’entreprise à mission est-elle une priorité parmi les dirigeants des TPE, PME, ETI et Grands Groupes ?

Du côté des dirigeants, notamment les plus jeunes, une large majorité se reconnait dans la notion d’entreprise à mission mais peine encore à définir les contours de la mission de leur propre société. Au-delà de la notion de mission, la difficulté majeure consiste ensuite à identifier les référentiels adéquats pour la suivre. En tous cas, il est clair pour l’ensemble des chefs d’entreprises que le concept d’entreprise à mission dépasse celui de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises).

La notion d’entreprise à mission ne risque-t-elle pas d’être considérée comme un privilège réservé aux grands groupes ?

Derrière les porte-étendards comme la CAMIF[1] ou DANONE[2], il existe tout un champ d’action accessible aux entreprises de toutes tailles. Nous allons clairement nous positionner durant cette matinée sur le principe que le concept d’entreprise à mission n’est pas réservé aux entreprises de grande taille et que les objectifs sociaux et environnementaux n’handicapent pas la croissance des TPE/PME mais au contraire la stimule. En effet, renforcer le rôle sociétal des entreprises et l’inscrire dans leur modèle, encourage la diversité, l’innovation et le développement pérenne.

L’intégration de la notion de mission dans le logiciel des entreprises de la filière de la communication de toutes tailles est une richesse car elle encourage l’innovation technologique et organisationnelle mais aussi la création de nouveaux métiers répondant parfaitement aux nouveaux modèles économiques.

La journée du 14 mai prochain contribuera à partager les assets de l’économie de la communication du futur que portent la communauté des adhérents de l’Observatoire COM MEDIA.

S’INSCRIRE

[1] Article La Tribune, La Camif devient une entreprise à mission https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/la-camif-devient-la-premiere-entreprise-a-mission-francaise-768281.html

[2] Article ID, l’entreprise à mission : remettre l’entreprise au service du bien commun https://www.linfodurable.fr/entreprises/entreprises-mission-remettre-lentreprise-au-service-du-bien-commun-2080

About the Author

L’Observatoire COM MEDIA regroupe, depuis 2008, près de 300 acteurs de la filière de la communication (annonceurs, prestataires et institutionnels). L’association a matérialisé son positionnement autour des enjeux de la nouvelle économie de la communication. Les travaux réalisés portent sur le décloisonnement des métiers/secteurs, sur la structuration de la filière (constituée de 41 000 entreprises réparties en 19 secteurs d’activité) et sur l’accélération du business des entreprises par leur mise en relation entre les acteurs à travers des événements, des groupes de travail et des plateformes numériques.

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